L’auteur
Née à Etterbeek (Belgique), Amélie Nothomb a passé son enfance à sillonner le monde (Japon, Chine, Birmanie, Laos, …) suite aux différentes missions de son père qui était diplomate.
Elle est diplômée en philologie romane de l’ULB et a passé l’agrégation envisageant la carrière d’enseignante.
En 1992, elle publie son premier roman intitulé « Hygiène de l’Assassin ». Ses livres alternent entre fiction et oeuvres biographiques.
Résumé du livre
Les prénoms épicènes sont, à la fois, des prénoms féminins et masculins.
Alors que son précédent roman, « Frappe-moi le coeur » traitait de la relation « mère/fille; celui-ci aborde l’angle « père/fille ».
Dominique, femme séduisante mais peu sûre d’elle, tombe sur le charme de Claude. Peu de temps après leur union, ils auront une fille prénommée Epicène. Au premier regard, Claude la détestera…
Mon avis: 3.5/5
Au départ, nous suivons une belle rencontre, celle de Dominique et de Claude. L’histoire peut paraître alors très calme et sans relief.
Mais Amélie Nothomb a le don pour présenter ses personnages sous un beau jour afin d’ensuite, les étudier sous toutes les plus sombres coutures.
Cette douceur du début se mue progressivement en une haine et une grande brutalité. Elle dénonce les maux d’hier et d’aujourd’hui comme l’ambition, le pouvoir, l’emprise ou encore la manipulation.
La conclusion de la tierce personne est très intéressante car elle pose la question du personnage principal. Nous passons d’un personnage à un autre qui se révèle tour à tour essentiel puis accessoire.
La fin est étonnante mais j’avoue que j’ai été un peu déçue par ce livre. En effet, depuis quelques années, Amélie Nothomb reprend constamment les mêmes thèmes pour ses romans comme la vengeance, la relation parent-enfant, … Cette année, elle a clairement manqué d’inspiration.
Cependant, on ne peut nier la qualité de son écriture.
Question: Avez-vous repéré le mot « pneu » 😉 ?